Le Patrimoine culturel explique tout objet ou concept jugé d’importance esthétique, historique Scientifique ou spirituel.
Le patrimoine ulturel est « l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations futures ». Sur ce service incontournable, constituant un des piliers du développement, le Ministère de l’Education nationale, grâce au concours de l’UNESCO a défini un document stratégique portant sur la politique culturelle qui vise à sauvegarder l’héritage culturel et les valeurs qui se déclinent dont les buts et les principes sont :
Du point de vue patrimonial, la Direction de la culture et des Arts a mis en œuvre une politique efficace qui s’alignera sur la protection et la valorisation du patrimoine culturel dont la mission est assez vaste mais bien structurée parmi lesquelles :
L’Inventaire : appelée liste indicative, recense les biens dont un Etat partie pourrait décider de proposer l’inscription au cours de 5 à 10 années à venir .Les listes indicatives ne sont pas supposées recenser de manière exhaustive, tous les biens dont l’inscription pourrait être envisagée…Elles peuvent être actualisées, à tout moment où et les Etats parties sont encouragés à présenter une liste révisée tous les dix ans au moins.
La sauvegarde : il s’agit des mesures visant à assurer la viabilité du PCI (Patrimoine culturel immatériel) y compris l’identification, la documentation, la recherche, la préservation, la protection, la promotion, la mise en valeur, la transmission essentiellement par l’éducation formelle et non formelle, ainsi que la revitalisation des différents aspects de ce patrimoine.
Parler de la notion du patrimoine culturel national revient aussi de bien mentionner tout objet ou site présentant une importante valeur ou exceptionnelle où tout citoyen comorien peut en jouir. On peut citer, par exemple : Le musée, sites archéologiques, mosquées, palais et édifices liés aux sultanats, bangwé, fortifications, architecture coloniale, paysages urbanisés, sites naturels, etc. L’identité comorienne ne peut être perçue comme de l’extérieur que par ces témoignages dont la valorisation contribuerait largement au développement social, culturel et économique du pays.
Cependant, le patrimoine national est mal connu et peu valorisé. De surcroit, il est en proie à l’altération et la destruction accélérée par l’effet conjugué de facteurs anthropologiques et naturels.
Un atelier national a été tenu à Moroni, en Mars 2015, Sous les auspices de Mohamed Beidjeu, un consultant international de nationalité Mauritanienne ,en mission aux Comores , qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la convention internationale du PCI de 2003 ratifiée au coté des Comores par son Excellence Dr IKILILOU DHOININI Président de l’UNION des COMORES, dont l’objectif global « Renforcement des Capacités nationales pour la mise en œuvre de la Convention de 2003 » qui permettra de mettre en place une Stratégie nationale de Renforcement des Capacités des différents intervenants pour permettre à l’Etat de respecter ses engagements vis-à-vis de la dite Convention.
A cet effet, les différents intervenants ont défini leurs besoins en matière de renforcement des capacités dans le domaine de la stratégie de la sauvegarde du PCI. Une Commission nationale chargée du PCI a été mise en place et qui aura pour mission consultative auprès du MEN pour les questions relatives à la gestion du PCI, notamment la mise en œuvre de la Convention de 2003, un document de projet de renforcement des capacités a été élaboré et soumis à l’approbation des autorités nationales.
Diagnostic du PCI
Au CNDRS des études sur le diagnostic de la situation du Patrimoine culturel immatériel des Comores sont actuellement menées et une liste de documentation sera mise à la disposition du projet qui comprend :
Il se trouve que culture orale a encore toute sa place, les archives sonores sont un mémoire vivant qui, par son contenu, illustre une grande partie de la culture et l’histoire des Comores.
I l existe des lois qui parlent du patrimoine culturel national. La loi N0 94 du 27 JUIN 94 portant protection du PC national. Il est évident que ce cadre juridique, au préalable, nécessite toute révision pour tenir des impératifs de la convention de 2003. Mais le MEN souhaite une expertise locale en matière juridique et une expertise internationale pour l’harmonisation des textes en vue de prendre en compte des obligations de s Etats parties contractés de la convention de 2003.
Les recommandations faites par le consultant et les différents intervenants ont prévu :